Ce n'est pas dedans

Ce n'est pas dedans, c'est en dehors.
Nous n'étions plus que vingt-quatre, tous dans la même photographie
a regarder à terre, sous les pierres si ne germaient pas les ongles des pieds.
Nous sommes le vingt et un, à force de chercher
les contrôles ont fini par aboutir  au même résultat ; des gens perdus
sous les feuilles avec leur sac et leur papier.
Recommençons !
Il y a quelque part quelque chose
qui compte pour nous, pour assurer le mur contre les aléas 
ou pour rendre compte des joints distendus.
La solution ne viendra pas des slips et des culottes
où se cache la mémoire des mains
et  si sur les étentes  sèchent les remords, 
la morsure de l'élastique sur le pli de la peau marque
la fin de l'endroit où j'aurais tant aimé planter le cornus sanguinéa
pour cacher une interprétation propice aux songes.

Hououou Hououou Hououou

Hououou Hououou Hououou
Les os n'ont pas percé la peau.
Les boyaux n'ont pas grogné sous la peau.
Je suis soulagé.
La situation traduit une nette amélioration.
Certain vont mieux.
Quand il a fallu partir, profiter des conditions idéales,
du beau temps, calme, tiède, une plaque est apparue
sous la lèvre, le moral n'est pas bon.
Une croute qui se détache, un liquide épais et blanc qui coule,
le bruit à nouveau dans le ventre où circule 
ces bouts bout à bout.
Je ne sais pas si c'est le moment, mais ce n'est pas terrible.
C'est où ? C'est beau !
En voyage côte à côte sans apercevoir l'autre coté,
ni les secondes troubles,
ni cette éternité du moment éternellement répétée
seconde après seconde.
Avant, rien. Après peut-être.
Tout de suite, la suite, le nerf coincé, la chair brulée, les inquiétudes.
Maintenant, la main qui tremble, dans l'oreille le bruit du temps,
le son de la cloche,
le cri des oiseaux,
l'appel inaudible sans une connexion sans fil.


Un endroit merveilleux

Un endroit merveilleux, où sans se presser,
les lucioles courent sous les trombes, échappant
aux pierres et aux trompettes.
Aussi loin que le regard porte, brillent les faux,
les champs ondulent, le terre pénètre la terre,
l’ornière garde l'eau, le silence présage.
C'est un monde de plaines courbes laissant le temps
d'apercevoir les abris sous roche et les manches des coins.
Les bruits s'oublient sous la mitraille,
ne sécheront pas les fruits aux écorces odorantes,
ni s'entendront les appels des chevaliers gambettes.
C'est parti ! Sous le pas s'évapore l'humidité,
glissent les pas entre les herbes et les ruines des ciments
abandonnés encore marqués par la trace des pieds nus
jusqu'au genoux.
Dans la boue, en haut des cuisses, de l'eau dans les poumons,
des bouts de bois dans les narines, la respiration courte,
peu de chance d'entendre le sifflement des canons
et le choc des obus.

D'énormes

D'énormes quartiers de roches nues Tombés au milieu de la forêt D'énorme quartiers de roches nues Tombés au milieu de la prairie De ...