Tout le monde travaille

Tout le monde travaille, tout le monde a repris.
On n'y arrive pas, pas comme on voudrait.
Pas sans se cogner sur des tables à quatre pieds,
posées en travers des expertises parlées à travers
des objets immobiles.
L'activité dévoile les ombres des règlements, des objectifs
classés dans des dossiers en carton.
Ceux qui sont partis, n'ont rien ramené.
Ce que j'ai fait m'a semblé très bien,
malgré les poussières, la chaleur du soleil,
le cœur malade.
Les cahiers entassés n'expliquent pas pourquoi
rien ne s'est passé comme prévu, obligé de s'assoir
le dos au mur.
Tu peux toujours attendre la fin du jour, attendre
que rien ne se passe ou  chaque heure ressemble
aux autres heures.
Compter les minutes, chaque minute passée est passée.
J'ai repris le chemin, je suis là.
J'attaque les couloirs et les entresols.

 

En septembre on s'en sort a peu prés,
aujourd'hui en rang sur des chaises empilées.
Les matières molles entre les matières dures,
espacent les corps inertes.
Leur somme est supérieur à la totalité 
des dos, des pieds, des bras entassées.
La théorie de la conservation de la masse de la matière
ne peut pas se faire sans prendre en compte
les corps intermédiaires crées 
quand la séparation
les éloigne les uns des autres.
La grande table avec son avis de réunion
pour donner les objectifs de bois, de carton,
constructions de boites emboitées,
réunie la vapeur des mots projetés.
Un ogre rode, posant son mouchoir à l’arrière 
des derrières, affiche les contacts à restreindre
comme ce jour 
où je me suis couché trop tard
pour être fatigué dés le matin.
Le regard vers les pointes tendues
calcule le temps nécessaire au déplacement
afin de combler par des conjonctures ces silences
interrompus d'éclaboussures machées, crachées
puis avalées.

D'énormes

D'énormes quartiers de roches nues Tombés au milieu de la forêt D'énorme quartiers de roches nues Tombés au milieu de la prairie De ...