Un endroit merveilleux, où sans se presser,
les lucioles courent sous les trombes, échappant
aux pierres et aux trompettes.
Aussi loin que le regard porte, brillent les faux,
les champs ondulent, le terre pénètre la terre,
l’ornière garde l'eau, le silence présage.
C'est un monde de plaines courbes laissant le temps
d'apercevoir les abris sous roche et les manches des coins.
Les bruits s'oublient sous la mitraille,
ne sécheront pas les fruits aux écorces odorantes,
ni s'entendront les appels des chevaliers gambettes.
C'est parti ! Sous le pas s'évapore l'humidité,
glissent les pas entre les herbes et les ruines des ciments
abandonnés encore marqués par la trace des pieds nus
jusqu'au genoux.
Dans la boue, en haut des cuisses, de l'eau dans les poumons,
des bouts de bois dans les narines, la respiration courte,
peu de chance d'entendre le sifflement des canons
et le choc des obus.
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