Comment je peux controler

Comment je peux contrôler,
aujourd'hui, on nous dit, le plaisir
en public à une condition.
A condition, l'espace en intervalle, de parler
avec ses mains cachées, suspectées d'avoir
ramassées de grains et des graines pilés.
D'un coté la douleur à l'intérieur des os,
s'habituer à la douleur, reporter l'exercice
et choisir le bon fournisseur apportant
l'eau, le gaz aux étages.
Et de l'autre coté, j'ai pris un peu la route,
il fait chaud, les bruits sont revenus,
crissements et frottements,
pas moyen d'éviter la cohue, cahin-caha
on n'a pas le temps de se laver.
J'échange des obsessions crachées par dessus
les épaules dans l'espace intersidéral,
l'apesanteur s'apaise, mes flux reflux,
 mon sang coagule, mon estomac est plein, j'ai mangé
un insecte et une fleur de souci, les petites pattes
et les pétales colmatent les orifices sanguinolents.
Cela fait du bien, un sentiment où rien ne passe,
le bourdonnement des ailes dans l'air,
tournant et tournant,
les petits cris des becs dans les pierres,
cliquant et cliquant.



A l'ombre, il fait bon, il fait frais.
J'ai abandonné l'idée de climatiser
entre les branches où tu pourras cueillir
les épines piquantes.
Laisse ouvert sur le bol où cuisent les noyaux,
les chaleurs transpercent les filtres pour
pénétrer derrière la paroi parfois impénétrable.
Tout le corps passe, les poils frisent au contact
de l'écorce, la peau se rétracte si l'épine pique,
la pupille dilatée explore les interstices de poussières.
Sur les branches pose l'humidité évaporée,
repose le fruit éclatée par les griffes des animaux
à pattes et les petits déchets de l'intérieur
à l'aspect brillant et luisant.
Sur le bol après la cuisson restent les bulles d'eau
opaques, leurs grains de calcaire humide,
collant aux surfaces concernées indésirables
où ne s'accrochent plus que quelques bouts
de peau rongée suspendus aux épines écarlates.



Comment faire pour ne pas mettre en danger
et être suspendu au plafond,
sans rendement et sans retour, inquiet !
Où cela va t'il nous mener ?
Que va t'on manger comme féculent ?
La  digestion se met  en route sous la lumière noire
de l'orage, les bruits sourds à l'intérieur,
les bruits graves sur les êtres volants.
Les êtres en mouvement et les êtres digérés,
noirs sur fond gris, avalés par les limites,
surgis des opacités, envahis de rideaux d'eau,
fendent l'épaisseur humide
la peau moite, le souffle lent,
les pieds ne reposent plus sur rien,
entre mes pieds, rien.
Je n'ai rien pu faire,
j'ai envie de ne rien faire,
pas grand chose se passe,
on pourrait même dire
qu'il ne se passe rien.

Tu vas venir

Tu vas venir avec moi, il ne sera pas là avant sept heure.
Je ne sais pas si je dois y aller demain,
le pieds ont rompu et demain, demain !
L'incertitude me hante, la chaleur est juste là
sur la peau rose, tendre et dévêtue.
Ce n'est pas certain que demain mous puisons remettre
à plus tard les chants des merles et les roucoulements.
Je recommence au début.
L’éternuement me prend, l'intérieur est intact
les fluides circulent dans le sens de la marche avant
sans cahot, ni secousse, juste, peut-être, parfois
le sentiment que le vide se fait, l'eau en gaz,
la chair en pâtée.
Je recommence au début.
Plus besoin de se cacher sous les mousses,
de se terrer dans les terriers, de se laver
avec sa salive léchée.
Il parait que bientôt, le vent soufflera
d'ouest en est, que le pluie tombera, légère,
mouillant délicatement les pétales de roses,
que le sang se répandra entre les doigts noirs
de terre grattée, que mes plaies pourries
trempées de vinaigre aigre
ne se refermeront pas.

D'énormes

D'énormes quartiers de roches nues Tombés au milieu de la forêt D'énorme quartiers de roches nues Tombés au milieu de la prairie De ...