Aprés cela

Après cela, il fait moins sombre pour la mission.
Remplit, l'objectif à peine visible
ne restera pas longtemps à portée de tir.
Sur les pierres de ciment
les baves glissent, avec la pince coupante
les liens tombent, mais les orteils aussi.
Comment prendre à revers sans bruit, sans ombres
avec pour seul désir de revenir au temps
des mûres et des hérissons.
S'approcher au plus prés, quand l'herbe humide
du matin ne séchera que sous l'effet de la brise
rend impossible l'effet de surprise.
La nuit les corps brillent
le jour les corps suent.
L'aurore aura encore sa chance.
Je m'y connais en course, remplir les sacs,
pousser entre les murs des colonnes et des bidons.
A chaque détour, recule .
En sortant attend, ta vie en dépend
de cette place qui t'es réservée
ou de celle où tu t'es garé.


Tu rêve !

Tu rêve ! Voilà le mauvais temps.
Surgira l'eau et le vent.
Les allongés sont toujours allongés.
Les pieds au bout contre rien.
Emportées avec la boue, les mains
n'attrapent plus rien.
Sont tombés les murs de pierres.
Emportées vers le bas des murs
les pierres brisèrent les murs.
Les troncs couchés n’arrêtent
que l'eau et le vent traverse
les membres éparpillés.
Ils ne disent plus rien.
Les jambes courent après les bras tendus
pendues aux branches des pins parasols.
Tu rêve !
Le trou n'est pas si profond
qu'il ne laisse qu'une plaie grise et collante.
Le coup n'a pas été si fort qu'il n'a pu qu'abasourdir le dernier passant.
Les flèches venues d'ailleurs, obligent à se terrer
sous les cendres et les remblais.
Leurs pointes n'est pas si pointues
qu'elles se sont brisées au contact
des missiles à moyennes portées.

D'énormes

D'énormes quartiers de roches nues Tombés au milieu de la forêt D'énorme quartiers de roches nues Tombés au milieu de la prairie De ...