Tu vas venir

Tu vas venir avec moi, il ne sera pas là avant sept heure.
Je ne sais pas si je dois y aller demain,
le pieds ont rompu et demain, demain !
L'incertitude me hante, la chaleur est juste là
sur la peau rose, tendre et dévêtue.
Ce n'est pas certain que demain mous puisons remettre
à plus tard les chants des merles et les roucoulements.
Je recommence au début.
L’éternuement me prend, l'intérieur est intact
les fluides circulent dans le sens de la marche avant
sans cahot, ni secousse, juste, peut-être, parfois
le sentiment que le vide se fait, l'eau en gaz,
la chair en pâtée.
Je recommence au début.
Plus besoin de se cacher sous les mousses,
de se terrer dans les terriers, de se laver
avec sa salive léchée.
Il parait que bientôt, le vent soufflera
d'ouest en est, que le pluie tombera, légère,
mouillant délicatement les pétales de roses,
que le sang se répandra entre les doigts noirs
de terre grattée, que mes plaies pourries
trempées de vinaigre aigre
ne se refermeront pas.

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