Tant de gens ne sont pas revenus
survivants d'ondes tombant des grands pylônes
censés éclairer les esprit et apprendre à peine.
Les hautes herbes protégeant nos abris de fortune,
protégeant nos bras et nos jambes se sont éparpillées,
emportant avec elles nos pas, nos traces, nos chemises.
Les cosmos et les gouttes de sang ferment l'espace lointain,
tachent les tissus des robes plissées, les yeux plissés
en vain d'apercevoir une quelconque solution aux profondeurs.
Porter des bols jusqu'aux tiroirs, les soucoupes aux étagères,
ne pas penser qu'entre les murs et au delà des murs
les sons rebondissent sur les graminées fauchées.
Il n'y a pas entre les brins suffisamment de grains
pour construire une meule de pierre afin de convertir
les rails en crémaillère, les straps en genouillères.
J'appelle pour savoir si tout le monde est bien arrivé,
la porte refermée. Les draps sont détendus et rangés, séchés,
ils resserviront aux jambes des étendus, le visage recouvert
sans savoir, ni voir, ni sentir, ni ressentir
les délicates caresses du vent, de l'eau, du feu des brindilles desséchées.
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