Sous le couvert

Sous le couvert et sous la couverture, je n'entend rien,
ce n'est pas fini.
La lande se repend, 
les petites branches s'arrêtent au bord,
le passage passe à travers.
Peu de chant, peu d'air, peu de gravite.
La compression est plus forte le long du ruisseau, 
compensée par la fraicheur de l’humidité
et se scintillement aux ongles des pieds.
C'est reparti ! Nous n'avons jamais le temps, jamais le temps.
Nous verrons bien si elle sont bonnes même crues
pour faire face à la gestion de celui qui dort les yeux ouverts
sur le bord du drap. 
Allongé sur la berge, le murmure du courant 
enveloppe les plis, les rides de l'onde ondulante jusqu'au précipice.
Nous tombons, le peu de profondeur n'arrête pas la chute.
Nous tombons, la déclinaison emporte en bas de la vallée 
les mains incapables de saisir l'épaisseur de l'air
et le murmure du chèvrefeuille. 
Nous tombons sur les genoux, agenouillés sur les pierres tranchantes.
Le chemin s'arrête un peu plus haut, de la haut
l'ombre assombrie les couleurs, à la périphérie des collines
juste avant le grand trou tout au bout des éclats dispersés
le long de la route
pavée  des miettes des comètes.

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