Ca y est


Ça y est, on recommence, depuis le début,
toujours le même problème, que faire ?
Parler derrière la vitre, derrière la vitre, peu d'espace profond,
derrière la vitre la chaleur s'accumule en tas,
les lichens et les pieds d’alouette.
Qui prendra la décision d'arroser,
alors que la rivière est si loin, le puits si profond,
la soif intarissable
Quand tu as dit, de mon vivant, tout se passe sur le dos du chien,
tout se passera sur le dos du chien.
Le long de la voie ferrée, au fond de ces grandes gorges de pierres,
menant dans la roche au delà des ergs, 
dans un sens avance la colonne,
dans un sens va le chien.
Personne ne prend la décision d'arrêter, l'air chaud bloque sous le carreau,
chacun tentant de suivre les pas sans se soucier des pattes trottantes 
et des crocs croquants.
A la fraicheur de la nuit, l'ombre des bêtes s'étend,
celui qui caque des dents respire et attend.
Par dessus son dos les aurochs et les bisons gémissent
entre les hautes herbes, chacun regarde,
le fer est loin, le feu un souvenir.
Tous assis, le dos à la falaise, n'émettant 
que des désirs de poils et de graines.

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