Les parts partagées finissent en rien
de pâtes de lombric sans pattes machouillant
ceux qui sont tombés à terre, transformant le débris
en compost humide et odorant.
Que tout est dur, quand le vent pousse
les pommes à terre, qu'entre les mottes
des trous de vers descendent vers les profondeurs.
Il est un peu mieux, souvent desséché,
alors que tous les autres humides et moites prospèrent.
Il a encore peu souffert, malgré le bruit du fond
du tuyau de l'évier.
Où va le son ?
Le morceau disparait, le vide reste opaque et sombre,
abandonné aux ombres et aux ténèbres.
Au-delà des statues
Au-delà des statues, une pointe dans l’œil
nous avons parcouru les sentiers
attentifs aux ombres entre les branches,
attentifs aux bruits entre les troncs.
Quand le blanc des pierres disparaît derrière le lierre,
les veines des chairs sous la peau,
il est temps d'allonger ses jambes.
Allonger le pas entre les socles taillés dans le marbre marbré de rose,
entre les rosiers taillés dans la roseraie parfumée de roses.
Un désert de rocs dans une légère pente parsemée de thym et de persil,
la trace d'une vie dans l'humidité de la mousse et du lichen,
des grains de poussières éparpillés entre le souffle et le vent.
Sous la peau le picotement, la brûlure du feu sur le bout des doigts.
Je le savais,
je savais qu'il ne fallait pas y aller,
qu'il fallait rester assis sur le mur séparant
le jardin et la forêt.
nous avons parcouru les sentiers
attentifs aux ombres entre les branches,
attentifs aux bruits entre les troncs.
Quand le blanc des pierres disparaît derrière le lierre,
les veines des chairs sous la peau,
il est temps d'allonger ses jambes.
Allonger le pas entre les socles taillés dans le marbre marbré de rose,
entre les rosiers taillés dans la roseraie parfumée de roses.
Un désert de rocs dans une légère pente parsemée de thym et de persil,
la trace d'une vie dans l'humidité de la mousse et du lichen,
des grains de poussières éparpillés entre le souffle et le vent.
Sous la peau le picotement, la brûlure du feu sur le bout des doigts.
Je le savais,
je savais qu'il ne fallait pas y aller,
qu'il fallait rester assis sur le mur séparant
le jardin et la forêt.
Inscription à :
Commentaires (Atom)
Au début
Au début il n'y avait rien Rien que des oiseaux Rien que des oiseaux sans plume Rien que des oiseaux sans bec et sans patte Au début il ...
-
Ici sont les dragons Ici sont les chimères Les hydres et les gorgones Ici sont les scolopendres Ici sont les cloportes Les scutigéres et le...
-
Un éboulement emporte au fin fond Au fin fond Une vague emporte au fin fond Au fin fond Je bois l'eau croupie accroupi Accroupi j'at...
-
Des collines des rivières des montagnes Des montagnes des rivières des tunnels Des rivières des collines des ponts Des tunnels des forêts de...