Ils plantent des citronniers.
Le son est incessamment répété en continu.
Creuser, frapper, trancher, composer.
Faire du bien.
Reposer les mains.
L'appel sonne, quelqu'un cherche à appeler
pour parler des mots obligés, pour savoir si ils ont tout vu,
des racines, des pépins, des épluchures.
Arrêter le vent.
L'amertune, besoin de lumière, la fatigue qui étreint,
cette couleur hypnotisant, l'acidité du grain,
ce besoin de temps calme, doux, légèrement humide
autour des parterres de fleurs sous les feuilles.
Ils doivent aller voir la planification, les rangs seront serrés,
tuteurer avec les tuteurs et leur caoutchouc, respecter les distances.
Deux euros soixante dix huit centimes n'ont pas été compté
dans le bilan, le paisible est si proche, la douceur des mains lavées
avec l'eau du pluie ne coute rien, que le seau monté du puits
au bout de la corde tendue à la verticale du fond des pierres mouillées
où résonnent grattements et claquements.
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