C'est la rue St Sauveur, en bout de rue.
Hormis, le pain, les viandes d'animaux,
les pommes de terres trop cuites créent facilement
en réduisant le cout. Tout revient au début de la rue,
la nouvelle vitrine refaite, s'activent les mains, les pattes de farine,
les ailes de poulets rissolées.
Pleine de terre essuyée puis lessivée, pleine de
l'intérieur d'une bête de quatre pieds et de deux yeux.
Comment le vent circule entre les pavés de poussière,
le vent pousse derrière le pilier des tas de sacs gris pleins
d’odeurs grises déchirées s'échappant
des narines humides du corps poilu par des milliers
de poils courts drus, grattant l'enduit des murs
d'où tombent des grains sur le sol au pied du mur.
Je fatigue des yeux, mes yeux reviennent
au début de la rue. Ha ! Un peu mieux
des mots s'affichent. Je voie la chair et l'os,
la racine et la pulpe.
Ne rentre pas, regarde à travers.
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